
Cruella d’Enfer incarne la figure du mal par excellence : elle a du style, de l’esprit, elle est impitoyable et… sans doute maudite.
De son enfance solitaire à ses choix vestimentaires discutables, en passant par son accident de voiture fatidique (comment l’oublier ?), Cruella vous dira tout dans ses fabuleuses mémoires – les mémoires d’une femme condamnée par un destin tragique.
Même les méchants les plus diaboliques ont eu des amis, ont connu l’amour et surtout, ont nourri des rêves. Pour Cruella, c’est l’heure de vous révéler les siens…
Sorti le 30 septembre 2020, écrit par Serena Valentino.

Je dois vous l’avouer, j’ai mis beaucoup de temps à me plonger dans l’histoire. Sans doute parce que je venais de quitter les Trois Etranges Soeurs et que j’ai adoré leur histoire. J’ai sans doute placé la barre un peu haute suite à cela.
Il faut savoir que les mémoires de Cruella, car il faut les appeler ainsi, débutent alors qu’elle n’avait que 12 ans. On découvre alors dans quel environnement elle a grandi, dans quel contexte familial. On découvre également les domestiques qui l’entourent, et la relation ambiguë qu’elle entretient avec eux. Et on comprend très vite que c’est une personne qui se laisse très vite impressionner par sa mère, dont elle lui voue une véritable admiration.
Enfin, on découvre la relation qu’elle entretenait avec Anita avant l’histoire du vol des Dalmatiens. Ce qui est intéressant de savoir c’est qu’elles se considéraient comme des sœurs, même si elles n’étaient pas du même rang.Tout au long des années, on découvre alors comment Anita s’est émancipé de l’influence de Cruella, en quoi elle était la soupape de cette dernière, et enfin, pourquoi elles ont fini par se détester.
Encore une fois, on est en présence d‘une descente aux Enfers – tout comme dans Miroir, Miroir – qui est très bien expliquée et exploitée.
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